A 25 ans, Brice Boyer est un jeune homme déterminé et « pas du genre à rester attendre assis qu’on vienne me proposer d’évoluer » précise-t-il. Il possède déjà une expérience de trois ans de mécanicien sur avion mais il compte bien aller plus loin et se qualifier sur un type d’appareil, le Boeing 737. Pour cela, il faut qu’il passe par la case formation. Il apprend par des collègues intérimaires que le FAF.TT peut financer sa formation et demande donc un dossier de congé individuel de formation qu’il prépare longtemps à l’avance. Il appelle également un conseiller en projet professionnel du FAF.TT, Christophe Fède, qui l’aide à peaufiner son dossier. « Nous avons échangé sur le montage de mon dossier, il m’a vraiment aidé à approfondir mes réponses » se souvient le jeune homme.
La formation, cofinancée par le FPSPP, dure un peu plus deux mois et représente un investissement important pour Brice dans la mesure où il habite l’île de la Réunion et que la formation se déroule en métropole. Mais il ne se décourage pas et tape à toutes les portes possibles pour solliciter différentes aides. Le FAF.TT lui accorde une participation pour son transport au titre des frais annexes. Son conseiller en projet professionnel du FAF.TT l'oriente également vers le Fastt qui lui apporte une aide pour financer son logement. « Une fois la formation commencée, il y a aussi eu une bonne entraide dans le groupe, ce qui a été très appréciable » tient à souligner Brice.
La partie théorique de la formation se déroule à Bordeaux : « il y a plusieurs modules qui doivent obligatoirement être tous validés avec au moins 15/20. Pour la partie pratique, nous sommes allés à Munich en Allemagne » explique le jeune homme. Début décembre 2013, il rejoint La Réunion, où il signe directement un CDI dans l’entreprise où il était auparavant délégué en intérim.
« Cette formation est un vrai plus, la qualification est un atout majeur pour la recherche d’emploi, cela m’a ouvert de véritables perspectives d’évolution » témoigne-t-il. Il envisage l’avenir avec sérénité : « Mon objectif est de travailler pour bien connaître la machine et pouvoir délivrer des certificats d'autorisation de remise en service après les opérations de maintenance. Et c’est un secteur où je pourrai sûrement évoluer par la suite, où il peut y avoir de belles opportunités ».